22 avril 2006
Au départ de la Source Bleue, à quelques kilomètres plus sud, nous somms arrêtés par des enfants au bord de la route... ils se dirigent tous vers un moussem dans un petit village non loin.
Sur leur invitation, nous dévions de notre route pour passer un agréable moment de tradition que Géraldine vous fait partager dans la partie audio de ce carnet.
Après avoir traversé la palmeraie du Tifilalet, et environ 80km plus tard... nous débarquons à Erfoud, porte d’entrée du grand désert... ou plutôt du Grand Désert.
Petite bourgade sans grand intérêt qui, pour nous, est une simple étape de ravitaillement en essence, eau et autres denrées de première nécessité. Nous poursuivons notre route vers Rissani et passons la nuit dans un camping à l’extérieur de la ville.
Dimanche matin à Rissani, jour de souk et qui dit souk dit forcément une grande activité dès les premières heures du jour. Ça tombe bien car nous avons prévu d’en prendre plein les mirettes! Rissani est renommé pour ses dattes, les fameuses dattes du Tifilalet. Le marché dominical rend bien compte de la ferveur des marocains pour ce fruit national.
Les étals débordent de dattes de toutes qualités... de la moins chère qui se vend au kilo dans de grands sacs en toile et qui ressemble plus à une bouillie...
à la plus chère vendue somptueusement emballée dans de jolies boîtes à l’éffigie du récoltant. On nous avait dit: “allez à Rissani un jour de souk et vous y découvrirez son immense marché aux ânes”. Encore des touristes trop pressés qui n’ont pas pris le temps de se renseigner... Effectivement nous trouvons, sur un terrain vague à quelques métres du souk, des centaines d’ânes... mais ils ne sont pas à vendre!
Ce sont simplement leurs propriétaires venus sur leur dos, au souk, qui les ont laissé ici, le temps de faire leurs emplettes! 5 dihrams (50 centimes d’euros) pour garer sa monture. Ici pas de parcmètres, le temps n’est pas compté! Ni “d’agents assermentés” pour verbaliser les stationnés en double file ou sur les trottoirs! Mais une belle organisation quand même qui permet de prendre un soin tout relatif aux pauvres montures.
Les batailles sont légion, les coups de savattes des gardiens pleuvent et les braiements forment un joyeu concert!
Hachille, garé le long du trottoir de la rue principale, fait le beau au milieu des 4x4 touristiques fin prêts pour affronter la piste... il a l’air de leur dire “moi aussi vous allez voir les amis, moi aussi je vais y aller là-bas... et vous verrez que je vais m’en tirer comme un chef!”. Pas d’empressement quand même... mais on espère bien arriver à bon port tout de même...
Allez... à bientôt pour notre aventure sur la piste de Merzouga...