21 octobre 2007
Mais oui quil est beau notre camion! Même pas abîmé après une sortie en
mer de dix-sept jours et une attente portuaire de cinq jours!
Ouf
ça y est
le périple peut commencer!
Nous avons récupéré Hachille mercredi après-midi. Le coeur léger et la tête
pleine dimages de notre future aventure. Mais avant cela, il a fallu
suer quelques gouttes sous le beau soleil argentin et la poussière de
lentrepôt où Hachille nous attendait.
Mais bon, la patience est une denrée précieuse pour le voyageur qui sait
lapprécier
Sur le port de Buenos Aires
La nuit est tombée quand il nous faut récuperer nos sacs à dos restés à
la
chambre dhôte chez Augustin. Celui-ci a du mal à croire que nous
allons
passer presque deux ans à bord de ce véhicule. Le temps dun bye
bye et
dun remplissage des bidons deau, il est trop tard pour
prendre la
route en direction de Tigre. Nous passerons donc la nuit sur un
parking du
port, face au Rio Negro, juste à côté des bateaux de la marine
militaire.
Le lendemain, levé de drapeau sans fanfare ni trompette! Nous rencontrons un
couple de camping-cariste français qui, après discussions, nous indique où
trouver une boutique pour recharger notre bouteille de gaz. Les conseils des
voyageurs au long cours sont toujours aussi précieux! Côte parking, il était
plutôt pas mal comparé à certaines expériences faites sur des aires de
stationnement européen
A la pêche
aux courses
Comme un lendemain de fêtes, il faut (re)faire le plein pour bien
démarrer. Chose dite chose faite. LArgentine, pays moderne pour sûr,
offre tous les attraits exotiques que lon peut imaginer! On trouve par
exemple des hypermarchés et notamment (cocorico la mondialisation!!!) des
grands magasins répondant au doux nom de Carrefour. On avoue, eh
oui, quon est passé par là pour faire le plein de produits de nécessité
(sel, huile,
). Comble du bonheur, au moment du paiement avec la carte
Visa, la caissière demande à Yann son passeport puis son numéro
didentification personnel. Réponse de lintéressé: Ce
numéro est sur le passeport...Un scénario qui va durer ainsi
presquune heure et qui se répetera dailleurs le lendemain pour
prendre des espèces avec toujours cette fameuse carte Visa! Avis aux amateurs
:
Le fameux numéro didentification personnel est en fait votre code
secret
que vous donnez assurèment à ceux qui vous le demandent au moment de
payer
pas très secret le code... Dormons tranquille,
demain est un autre jour
Ça gaze !
Nous rêvons depuis larrivée dHachille de nous cuisiner nos
petits plats avec un peu moins de viande et une touche de légumes. Difficile
sans gaz... En France direction la première station service, mais ici
cest un peu plus compliqué. Le transporteur maritime nous a interdit
dembarquer du gaz à bord dHachille, cest donc avec une
bouteille vide française que nous débarquons au port, ne sachant pas si un
modèle argentin serait compatible avec notre installation.
Lamabilité argentine faisant partie des moeurs, un
chauffeur de taxi
des plus serviables nous conduit directement à
lusine
que nous avons
auparavant chercher en vain. Une heure plus
tard, nous
repartons avec
notre
bouteille de gaz pleine. Nous allons enfin
profiter
pleinement de
notre
casa rolante (maison
roulante).
Les coordonnées de lusine de gaz se trouve dans la partie
plus dinfos de ce carnet.
Parking, quand tu nous tiens !
Trente kilomètres vous me direz cest peu mais cest beaucoup
si vous devez prendre la route tardivement pour trouver un camping. Trente
kilomètres cest donc la distance qui sépare Buenos Aires de Tigre, une
petite station balnéaire pleine de charme. Une sorte de presquîle
entourée de petits îlots servant de villégiature à bon nombre de portenos
(habitants de Buenos Aires). Cest là que nous avons choisi de nous
arrêter quelques jours. Seulement voilà, nous avions noté le nom de quelques
campings sans avoir didée précise sur la direction à emprunter. Arrivés
à Tigre, une patrouille de police nous renseigne sur la ville. Cest
tout
penauds que lon comprend dabord quà Tigre, on nage
plutôt
que lon ne marche et lon vogue plutôt que lon ne
roule
Les campings que nous cherchons sont sur des îles au milieu du rio que seules
les fameuses lanchas (grandes barques de bois) permettent de sy rendre.
Elles emmènent les passagers le jour dans leur résidence secondaire ou autre
mais pas de véhicule
Comment allons- nous faire à 21H00 le soir?
Cest simple! Se trouver un parking! Nous passons la nuit sur le parking
du port de passager de Tigre, sous loeil vigilant des veilleurs de
nuit.
Tigre ou Hirondelle?
Les jours suivants sont des plus reposants. Avec le bouche à oreille,
nous
trouvons finalement un camping accessible par la route.
Au bord du Rio Lujan, un couple de retraité argentin a transformé son jardin
en
camping.
Au camping lHirondelle, nous passons un week end relax. Nous
rencontrons
Philippe, Nassera et leurs 2 enfants qui voyagent avec leur
camping-car 4x4 en
Amérique du Sud et un couple de suisses, Ivo et Gabriela
qui arrivent
dAlaska avec leur Toyota.
Cest loccasion pour nous déchanger avec des voyageurs qui
sont en route depuis beaucoup plus longtemps que nous.
Les barbecues se succèdent, et nous sommes heureux de nous mettre un peu au
vert après nos deux semaines très citadines.
Nous en profitons aussi pour convier une partie du Club Citroën de Buenos
Aires
à venir voir Hachille. Alejandro, le président, rêve de voir un Type H
en vrai.
Journée conviviale sous le soleil printanier.
Nous perfectionnons notre castillan et Yann sessaye à la parilla
(barbecue à la mode argentine). Nos grillades crâmées à la
française font fureur ici. Normal, les argentins mangent la viande très très
cuite.
Aujourdhui, en ce dimanche matin, cest la fête des mères ici. Le
décalage est amusant! Nous prenons la route, direction San Antonio de Areco,
un
peu plus à louest,...mais ça cest encore un autre petit bout
dhistoire...