Et voilà, nous y sommes! Après près de 20 heures de voyage, incluant une étape
et quelques heures dattentes à Sao Paulo au Brésil, nous voici enfin à
Buenos Aires. Une première étape très importante car Buenos Aires marque
véritablement le début de notre périple.
Nos premières impressions sur la ville sont mitigées. Nous rejoignons le
centre
ville en taxi. Au volant dune Renault 19, un véritable Fangio!
Pour
lanecdote, Fangio était un champion de course automobile
argentin,
né en
1911 et mort en 1995. Il fut 5 fois champion du monde de
formule 1...
doù le nom donné aux cascadeurs du volant!
Mais revenons à nos
30 minutes de trajet qui nous permettent de découvrir des
quartiers très
disparates. Immenses grattes-ciel modernes à
laméricaine,
bidonvilles
en extension depuis la crise économique de
2002, le choc des
richesses est
flagrant. Finalement nous arrivons à San
Telmo, un des plus vieux
quartiers
de Buenos Aires. Le charme de ce quartier
le mieux conservé de la
ville nous
séduit davantage. Nous posons nos sacs
chez
Augustin. Il gère la
maison de sa
maman dans laquelle il loue quatre
chambres
aux touristes.
Lambiance
est familiale et nous nous y
sentons bien.
(pour ceux que ça
intéressent vous
trouverez les coordonnées
de ce lieu dans
l'onglet "plus d'infos" de ce
carnet).
Le décalage horaire
faisant son effet
(5
heures de moins quen
France), nous sommes
fatigués mais partons
quand
même arpenter les quelques
rues qui entourent
notre nouveau pied à
terre. On se
demande finalement si
on
est vraiment à
Buenos Aires ou si un
mauvais rêve ne
nous a pas tout
simplement emmené à
Paris. Rue Jean Jaurès,
fromager vendant
brie et
camembert, menu du
jour en français
dans le texte à la
vitrine
dun restaurant de
quartier.
La France a la quote ici et les brocanteurs du quartier de San Telmo ne sen privent pas! Guides sur Paris au début du 20ième siècle, 33 tours de chansons françaises, on se croirait presque aux puces bien de chez nous.
Cest aussi le lieu que nous choisissons pour savourer notre premier
repas argentin. Savourer est finalement un bien grand mot...
Yann
commande un chivito qui ressemble étrangement à ...
disons... des
frites sur lesquels vous posez une escalope milanaise
recouverte
dune
tranche de jambon ... le tout enrobé de fromage
fondu... tout un
programme qui
tient au ventre mais dont la saveur
nest pas des plus
recommandables.
Pour Géraldine, des salsas urguayennes version napolitaines et fromage comprenez une knack dans du pain accompagnée doignons, oeuf, et sauce blanche au goût aigre Tout un programme diététique au nom hispanisant délicieux!!!...
Les jours suivants, nous prenons nos marques. Après sêtre perdus une ou
deux fois, nous comprenons vite lorganisation géographique de Buenos
Aires. Toute la ville est divisée en quadras. Les rues sont
ainsi
perpendiculaires, il est donc très simple de sy repérer. En
clair,
cest un damier version géante! Si un autochtone vous indique
une
direction, il se contente de donner le nombre de quadras...
2
quadras puis à gauche... 3 quadras puis à droite... es aqui amigo! Nous
circulons beaucoup à pied, les distances ne sont pas très grandes. Sinon le
taxi nous permet daller un peu plus loin. Il faut compter 10 pesos
(environ 2 euros) pour une course intramuros de 20 minutes.
Nous navons pas encore tester le bus (très sportif dans
la
conduite et avec un repérage difficile) ni même le métro. A découvrir dans
les
prochains jours
Quelques quadras plus loin et nous nous trouvons dans la City de
Buenos Aires, le quartier des affaires.
Nous y passons de longues heures, non
pas que ce quartier nous plaise
particulièrement, mais nous sommes à la
recherche dune assurance pour
Hachille. Sans assurance, pas de sortie
du
port et pas dautorisation
de circuler sur le territoire argentin.
Nous
faisons donc le tour des
compagnies dassurance de la place. Dans
la
première, nous sommes
accueillis en français par Marcella. Après étude de
notre
requête et pas mal
de rigolade autour de la photo dHachille, il
savère que
lâge de notre camion (plus de 30 ans) est un frein
sérieux à
lobtention dune couverture à responsabilité civile.
Nous
devrons
lui faire passer un contrôle technique pour quune
assurance
lui soit
délivrée. Cette évidence est pour nous synonyme de départ
retardé
de
Buenos
Aires... Les deux têtus que nous sommes ne sont pas
démoralisés
pour si
peu
et nous poursuivons notre quête. Chez Surassur
(imaginez le
slogan:
chez Surassur... cest sûr on
assure!) même
discours, en
anglais cette fois. Ah Hachille, si tu
avais
quelques années
de
moins...
nous
serions déjà à une terrasse en train
de
savourer une
Quilmes
(bière
nationale).
Jamais deux sans trois... allez
ça
va
être la
bonne!
Benvenido
a San Cristobal
Seguros! Il est 15h50, aïe,
ils
ferment
à
16h30.
15 minutes
plus tard, aucune
photo dHachille
demandée....
nous
ressortons, un
contrat
dassurance en poche. Tu vois
Hachille,
il
ny a pas que
nous qui
trouvons que tu nes pas si
vieux
que
ça!
Cerise sur le
gâteau,
lassurance est valable 1 an et
pour
tous
les
pays
dAmérique du
sud que nous allons visiter! Les
assurance
visitées
précédemment
nassuraient que les pays limitrophes
à
lArgentine
donc pas
le Pérou. Avec San Cristobal, tout est
compris
Cest pas
génial?
(cf. l'onglet "plus d'infos" pour ceux qui désirent assurer leur véhicule
européen à Buenos
Aires)
Bon aller on vous laisse car ce soir on va danser...Bah oui
Buenos
Aires
est la capitale mondiale du Tango
Attention à ceux qui
rigolent... on a
déjà les noms...
Hasta Luego