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Lettre de nouvelles

Etape 5  |  Un an déjà...

Flash info!

Le silence radio de ces derniers mois en dit long sur le peu de respiration que nous avons eu depuis notre retour il y a déjà plus d'un an! Mais vos messages, toujours actuels, nous font dire que l'aventure Chemins du Monde est une réalité encore quotidienne qui, à défaut de se poursuivre (pour l'heure) sur les routes, continue de faire son bonhomme de chemin dans nos têtes, les vôtres, et donc dans nos coeurs, et, avec humilité, les vôtres. Nous sommes bien sûr toujours aussi surpris et ravis de cet intérêt.
Cette lettre de nouvelles a donc double vocation. D'une part, celle de vous donner les dernières actualités de l'équipage. D'autre part, celle de vous dire que oui, nous continuons notre « petite entreprise », pas tout à fait dans sa forme la plus libre qu'elle soit mais sur un ton qui, malgré des contraintes et un rythme soutenu, contient de belles envolées, permet de jolies rencontres, et nous font sentir encore vivants. A cela vous y contribuez. Merci!

Préambule:

« Doux ron ron », l'expression rappelle un tantinet la célèbre marque d'aliments pour chat, dont nous ignorons si elle existe encore puisque notre chat, lui, consomme du « Cat Bonbon ». Auquel cas, elle suscite volontiers l'anecdote. Regardez (ou imaginez) un chat. Ce dernier se pourlèche les babines au vu de sa pâté, puis se toilette minutieusement après un bon repas, avant de se rendormir ou jouer tranquillement quelque part, et ainsi de suite jusqu'au lendemain, et surlendemain,...Bref, pas bien compliqué la vie!



Une vie où l'on se repaît, où l'on admire l'herbe en train de pousser, où l'on entend les oiseaux chanter, où l'on se surprend à jouir d'un farniente au point d'en être fatigué! Certes, l'image n'est pas si glorieuse mais il faut se l'imaginer. A vous de la pimenter et d'y ajouter ce qui vous ferait envie!
Parce que c'est bien de cela dont il s'agit: IMAGINER, REVER, S'INVENTER,...
Dans notre cas, on se concentre sur un autre ailleurs. Un ailleurs où le mot « temps » prend sa pleine signification et dont la dimension fait partie d'un monde extra-terrestre.
Vous n'avez pas le temps de lire la suite?
Ce n'est pas grave parce que nous aussi on se répète souvent cette rengaine propre à tout être « vivant » dans ce monde de fous.
« J'ai pas le temps! ». Allez, avouez que vous le chantez?! : « J'ai pas le temps! »...
Tout à fait légal. Mais tout cela est ce bien normal?...
Allez, venons-en aux faits:
Ce silence des derniers mois, vous l'aurez sans doute compris: On n'avait pas le temps!
Pas le temps d'écrire, pas le temps de flâner, pas le temps de respirer, pas le temps de s'arrêter bosser! Enfin presque!
Nous avons (eu) encore du temps pour échanger avec d'autres, pour penser, rêver, et donc élaborer de beaux projets, et faire en sorte que cette vie actuelle puisse aboutir, un jour et de nouveau, à ce que nous appelons: La liberté... sur les chemins du monde!

Last minute

Depuis plus d'un an que nous sommes de retour, nous avons bien sûr eu l'occasion de retrouver la famille et les amis, d'échanger aussi avec les amis voyageurs connus sur la route, et de partager des moments au cours de week-ends camping-car ou baroudeurs.
Notre agenda s'est aussi noirci de rendez-vous dont l'air du temps sonnait comme des vacances.

Hachille a déjà, il est vrai, fait le beau à diverses occasions lors d'invitations notamment à Madine Camping Car, trois jours de fête au bord d'un lac à quinze kilomètres de la maison. A voir!



Puis le salon Aventures du Bout du Monde en septembre dernier à Massy (Sud Paris), et enfin le Grand Bivouac à Albertville en octobre où pendant quatre jours, nous sommes repartis sur les routes du monde à coup de musique, conférences, projections, échanges et belles rencontres entre voyageurs.


 
Un régal ponctué d'une anecdote qui nous fait dire que décidément Hachille a le don pour se faire remarquer! Peu avant d'arriver au campement à Albertville, la boîte de vitesse, déjà bien fragile, émet des couinements de souffrance à n'en plus finir. 3 km avant de se garer, elle rend l'âme dans un bruit digne de nos plus belles sueurs en voyage. Les minutes à écouter les craquements et autres délicatesses nous rappellent de sacrés souvenirs! Hachille ne peut donc pas nous ramener à la maison. 600 km sans boîte, là c'est mission impossible.


 
A la fin du festival, nous réussissons à le garer dans un camping annexe où il sera gardé pendant trois semaines. Le temps que Yann ramène une boîte neuve du club de Hy en Hollande, et embarque son papa pour une aventure mécanique de deux jours.



Merci infiniment Albert pour avoir accepter le défi, cochon qui s'en dédit!


 
Avouons que cette histoire nous fait rire. D'abord parce que tombés en panne en France n'est pas, hormis une perte de temps, bien compliqué en soi mais surtout que notre cher camion rend à chaque fois l'âme tout près du port où l'on se doit d'arriver. Incroyable cette bonne étoile!

Il fallait aussi vous raconter qu'avant nos rendez vous bivouac, notre beau camion s'est refait une santé un beau matin, histoire de passer, enfin, un contrôle technique et de rouler en bonne et due forme en France.
C'est ainsi que Jacques, espiègle aménageur intérieur d'Hachille, nous met en contact avec un passionné de Hy, Didier. Hachille trouve un nouveau frère dont la couleur, d'un blanc immaculé, le fait rougir.


 
Les mains expertes de Didier et ses connaissances de la bête vont permettre à Yann de remettre en état les freins et la direction. Un parallélisme supplémentaire effectué dans un garage, et roule mon cochon. Hachille se voit orner d'un macaron supplémentaire.
La vignette assurance est retrouvée pratiquement au même moment.
Pas de doute, Hachille est de nouveau prêt à gambader. Pourquoi pas jusqu'au Cap Nord? Tiens, c'est une idée!

En bref

Et puis, quand Géraldine sillonne la France, Yann s'envole parfois ailleurs.
Dernier périple: La Thaïlande, pour une excursion avec la marque au chevron. Mais cette fois-ci, pas de Hy, exception faite du copain d'Hachille, refait à neuf pour l'occasion et transformé en café mobile pour les besoins des participants.



Durant quinze jours, Yann, invité par Jesada (propriétaire de plus de trois cents véhicules anciens près de Bangkok pour ceux qui s'en souviennent), a de nouveau exploré les routes thaïlandaises en Traction.



Il a également fait connaissance de deux autres mordus du voyage: Rafaële et Julien, qui parcourent le monde avec leur vieux Mercedes 508. (www.tuktukpalace.com)
 


L'expédition a duré quinze jours. Un beau succès avec les acteurs de terrain mais peut-être trop organisé pour garder de son authenticité. Ou peut-être trop de nostalgie à retrouver des terres sans l'équipage au complet?!...

Autre destination phare... La Belgique et en particulier la province de la Haute Meuse, histoire de rêver avec nos amis Sophie et Damien à de futures destinations. Car oui, définitivement, le voyage au long cours transforme l'âme.


 
Et si les caractères restent inchangés, si les échanges avec tous sont nécessaires, le besoin de se retrouver avec ceux qui ont vécu une expérience similaire à la nôtre y trouve une place importante. Pour les rêveurs en partance et pour info... leur campingcar, Idéfix, complètement équipé pour les voyages au long cours est à vendre (auplaisir.be).

La fin de l'année est proche, certains ont vécu difficilement ce millésime. Souhaitons que le prochain voit fleurir de nouvelles promesses car souvenez vous: « A force de croire en ses rêves, l'homme en fait une réalité » (Hergé)... Mais ceci est peut-être une autre histoire...

• Reportage